NKOLLO FOUMANE
Président Coordonnateur Général de l’A2CI
La recherche est un élément important dans le plan de la croissance économique et technologique d’un pays.
L’A2CI apporte une vision nouvelle et scientifique dans le traitement des problématiques socio-culturelles, technologiques par la mise en valeur des travaux de recherches des experts qui représentent les principaux acteurs de l’évolution de notre pays.
La recherche apparaît comme le « parent pauvre » dans les systèmes universitaires en Afrique, mais plus encore dans la sous région d’Afrique Centrale.
Selon une étude de la Banque Mondiale sur l’impact de la recherche sur le développement des pays, le nombre de chercheurs par millions d’habitants est de 35 en Afrique alors qu’en Europe, ce rapport est de 2500 et les États-unis culminent à plus de 4000 pour un seul millier d’habitants.
L’étude va plus loin en indiquant qu’aucun pays africain ne parvient à affecter 1% de son PIB annuel à la recherche.
En 2007, le classement des pays africains était le suivant : l’Afrique du Sud et le Kenya plafonnaient à 0,8%, le Burkina Faso à 0,67%, le Ghana à 0,38% et enfin Madagascar à 0,01%. La France affecte 2,19% de son PIB à la recherche, pendant que les USA consacrent 2,71%.
Ces chiffres démontrent à suffisance que les pays développés reconnaissent combien la recherche est une clé déterminante pour le développement.
C’est après avoir observé cette situation, que des universitaires, chercheurs et membres de la société civile ont décidé de fonder l’Association camerounaise des chercheurs indépendants (A2CI).
Il s’agit d’une véritable innovation dans le paysage de la recherche, afin d’impacter le développement du Cameroun, ainsi que d’autres pays en Afrique Centrale qui connaissent pratiquement les mêmes types de problèmes.
Je vous souhaite donc, Mesdames et Messieurs, Chers Compatriotes, une chaleureuse bienvenue dans cette croisière des idées.