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L’ASSOCIATION CAMEROUNAISE DES CHERCHEURS INDÉPENDANTS (A2CI) SE DÉPLOIE CE JOUR À BIKOK (RÉGION DU CENTRE, DÉPARTEMENT DE LA MEFOU ET AKONO) POUR UN ATELIER DE RESTITUTION DES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE DE BASE POUR L’INITIATIVE « COMMUNE AMIE DES ENFANTS ».

LE PRÉSIDENT COORDINATEUR GÉNÉRAL EN PERSONNE, EST ACCOMPAGNÉ DES EXPERTS DU CENTRE DE RECHERCHE PLURIDISCIPLINAIRE DE L’A2CI ET D’UNE FORTE DÉLÉGATION DE L’UNICEF CAMEROUN.

Le Président de l’Association Camerounaise des Chercheurs Indépendants (A2CI) a l’immense joie d’annoncer au grand public, aux membres et sympathisants, la fin de la première Enquête de base pour « l’Initiative Commune Amie des Enfants » qui s’est déroulée dans la commune de Bikok, Département de la Mefou et Akono. La cérémonie solennelle de restitution des résultats s’est tenue ce jour, 08 mai 2024, dans la salle de conférence de la Représentation de l’UNICEF, sise au quartier Bastos, en présence du staff administratif de cette organisation internationale.

C’est à la suite d’un processus de sélection ouverte par l’UNICEF Cameroun, que l’offre technique de l’A2CI a été retenue pour dresser le bilan de la situation de base, afin de disposer des données quantitatives et qualitatives sur la vie des enfants et d’identifier les facteurs favorisants et les goulots d’étranglement à la réalisation des droits des enfants dans cette localité.

L’enquête socio démographique et économique qui se termine a été un véritable coup de projecteur sur les problématiques cruciales qui compromettent le plein épanouissement des enfants et des adolescents dans la Commune. Les chercheurs, en se livrant à cet endoscopique état des lieux, ont aussi proposé à l’UNICEF et à l’exécutif communal de Bikok, des pistes de solution permettant de résoudre les différentes équations illustrées par le « Train de l’espoir » élaboré en dix wagons afin d’améliorer les conditions de vie des enfants.

À l’issue de ce vaste projet pluridisciplinaire, nos vives félicitations s’adressent aux Experts engagés, aux Chercheurs juniors, aux Enquêteurs et Superviseurs pour leur dévouement et leur professionnalisme, comme le justifie la qualité des travaux exposés ce jour. Il s’agit d’une sommes d’expériences acquises et de leçons apprises qui vont impacter positivement sur tous les membres des équipes de travail. La réussite de cette enquête n’aurait pas été possible sans le soutien constant de Madame la Maire de Bikok, les autorités administratives, religieuses et traditionnelles, sans oublier les populations au sein et auprès desquelles se sont déroulées la phase de collecte des données.

C’est aussi le l’occasion pour nous d’exprimer toute la reconnaissance de l’Association Camerounaise des Chercheurs Indépendants (A2CI) au Fond des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour ses appuis multiformes à la réalisation de cette étude qui fixe un nouveau cap vers l’engagement de la Commune de Bikok à œuvrer résolument pour le bien-être des enfants. Cette étude de base représente valablement une vitrine pour la Commune de Bikok, mais peut aussi servir de modèle à d’autres Communes sur le territoire national.

Pour tous ceux qui aimeraient en savoir plus sur les activités de notre organisation, n’hésitez pas à visiter le Centre de Recherche Pluridisciplinaire de l’A2CI situé au quartier Ngousso, dans la ville de Yaoundé, sinon, connectez-vous sur le site web www.a2ci.org. L’A2CI, initiative citoyenne, engagée dans la recherche est fière d’apporter sa contribution à cette œuvre de développement pour la communauté et surtout pour les enfants qui représente l’avenir de notre pays.

Main dans la main, dans un même élan de solidarité, l’UNICEF, l’A2CI et la Commune de Bikok viennent de concrétiser la sagesse proverbiale « l’Union fait la force » qui cadre aisément avec le principe sur lequel repose le fonctionnement de notre Centre de Recherche : « Sapientia Collativa Cognitio » (Le savoir est une collecte, chacun apporte sa part). Voilà déposée notre contribution sur l’autel des nombreux apports qui visent l’atteinte des objectifs de développement durable (ODDs) au Cameroun.

NKOLLO FOUMANE
Président Coordonnateur Général de l’A2CI

La recherche est un élément important dans le plan de la croissance économique et technologique d’un pays.

L’A2CI apporte une vision nouvelle et scientifique dans le traitement des problématiques socio-culturelles, technologiques par la mise en valeur des travaux de recherches des experts qui représentent les principaux acteurs de l’évolution de notre pays.

La recherche apparaît comme le « parent pauvre » dans les systèmes universitaires en Afrique, mais plus encore dans la sous région d’Afrique Centrale.

Selon une étude de la Banque Mondiale sur l’impact de la recherche sur le développement des pays, le nombre de chercheurs par millions d’habitants est de 35 en Afrique alors qu’en Europe, ce rapport est de 2500 et les États-unis culminent à plus de 4000 pour un seul millier d’habitants.

L’étude va plus loin en indiquant qu’aucun pays africain ne parvient à affecter 1% de son PIB annuel à la recherche.

En 2007, le classement des pays africains était le suivant : l’Afrique du Sud et le Kenya plafonnaient à 0,8%, le Burkina Faso à 0,67%, le Ghana à 0,38% et enfin Madagascar à 0,01%. La France affecte 2,19% de son PIB à la recherche, pendant que les USA consacrent 2,71%.

Ces chiffres démontrent à suffisance que les pays développés reconnaissent combien la recherche est une clé déterminante pour le développement.

C’est après avoir observé cette situation, que des universitaires, chercheurs et membres de la société civile ont décidé de fonder l’Association camerounaise des chercheurs indépendants (A2CI).

Il s’agit d’une véritable innovation dans le paysage de la recherche, afin d’impacter le développement du Cameroun, ainsi que d’autres pays en Afrique Centrale qui connaissent pratiquement les mêmes types de problèmes.

Je vous souhaite donc, Mesdames et Messieurs, Chers Compatriotes, une chaleureuse bienvenue dans cette croisière des idées.

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Le projet pour le développement de la « COMMUNE AMIE DES ENFANTS » de Bikok met surplace un train de 10 wagons de la commune de Bikok pour une transformation de la commune, axée sur les droits des enfants : c’est le Train de l’espoir.

Les priorités concernant les communes sont centrées sur les secteurs suivants :
– Santé &VIH et nutrition : Mettre en place/réactiver les organes de participation communautaire, renforcer les capacités sur la santé communautaires ;
– Eau, hygiène, assainissement : Mettre en place le modèle de gestion communautaire des infrastructures d’eau, diffuser les bonnes pratiques dans la municipalité ;
– Protection sociale, partenariat et mobilisation des ressources locales : Élaborer un document d’analyse situationnelle sur les financements de la commune en faveur des enfants ;
– Education : Renforcer l’implication des communautés, des familles et des parents, améliorer la qualité de l’encadrement ;
– Protection des droits des enfants : Renforcer le système d’enregistrement de naissance et produire les statistiques de routine.

Le bien-être sanitaire des enfants est un indicateur composite qui inclut généralement, la perception subjective qu’ont les parents de la santé de leurs enfants, ainsi que celle des enfants eux-mêmes, les données de routines de mortalité et morbidité infantile, associées à l’évaluation des pratiques familiales essentielles (nutrition et hygiène) et l’accès aux soins de santé.

Dans les villages, les paramètres renseignés ont été la perception subjective qu’ont les parents de la santé de leurs enfants, l’évaluation des pratiques familiales essentielles (nutrition et hygiène) et l’accès aux soins de santé. Cette partie présente les acteurs, les interactions et les dynamiques communautaires qui sous-tendent. les comportements qui promeuvent ou entravent le bien-être sanitaire de l’enfant.

Bienvenue.

ASSOCIATION CAMEROUNAISE DES CHERCHEURS INDEPENDANTS vous souhaites la bienvenue